[Colza 28] Gestion des adultes des grosses altises et point directive nitrates

Vis-à-vis de ce constat, deux attitudes s’imposent :

Vous avez des colzas avec un stade de 4 feuilles ou au-delà

Les morsures des grosses altises ne peuvent mettre en péril la culture. Il ne faut pas intervenir au risque d’accentuer les résistances. La lutte continuera lorsque les larves seront détectées.

Le nombre d’adultes piégés en cuvette en automne est indépendant du nombre de larves dénombrées en novembre.

Vous avez des colzas plus petits voire à cotylédons

Intervention, si la culture est en péril (au moins 25% de la surface foliaire consommée), avec une pyrêthre de type Lambda-cyalothrine technologie Zéon sans garantie de résultats. En effet la présence d’individus sensibles et résistants dans une même parcelle conduit à une efficacité variable non prévisible. Il faut néanmoins maximiser les chances de réussite en :

‒Traitant le soir ou la nuit : la grosse altise a une activité exclusivement nocturne (contrairement à la petite altise).

‒Volume de bouillie minimal de 150 à 200 l/ha. Mode d’action de contact appliqué sur une faible végétation !

En cas d’absence d’apports organiques avant le semis du colza, apport possible de 30 unités d’azote maximum à partir du stade 4 feuilles entre le 01/09 et le 15/10 dans les situations où la disponibilité en azote du sol pendant l’automne est limitée dans les cas suivants :

‒Implantation après un précédent céréale à paille avec résidus enfouis et fréquence historique d’apport organique inférieur à une année sur trois,

‒Ou sol à faible disponibilité en azote.

Dans le contexte de l’année, un apport de 30 unités ne comblera pas la faible croissance dû au manque de températures et/ou à la pression limaces.

L’apport est à déclencher dans les  situations où les colzas n’ont pas d’azote  disponible dans le sol pour pousser et poursuivre leur croissance.

Plus d’informations, en cliquant :

https://www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/recap_par7_8pages.pdf